Les faits reprochés

Âgé de 56 ans, Reynouard a été reconnu coupable pour des vidéos publiées entre 2017 et 2020, dans lesquelles il :

• Niait la réalité de la Shoah, la qualifiant d’« histoire mensongère ».
• Accusait la Résistance française d’être responsable du massacre d’Oradour-sur-Glane (643 victimes en 1944), exonérant les Waffen-SS.
• Propageait des théories antisémites, notamment dans une vidéo de 2017 intitulée « Macron, serviteur des juifs ? ».

Une peine symbolique et financière

Outre l’emprisonnement, le tribunal a ordonné à Reynouard de verser 10 000 euros de dommages et intérêts à des associations comme la Licra et l’Observatoire juif de France (OJF). Le juge a souligné l’« inadaptation » d’une détention à domicile, en raison de sa situation précaire. Un juge d’application des peanes déterminera les modalités précises de l’incarcération.

Un récidiviste de la haine

Reynouard, déjà condamné à plusieurs reprises pour négationnisme, incarne la persistance des réseaux d’extrême droite en France. Ses vidéos, souvent hébergées sur des plateformes étrangères, illustrent les défis de la lutte contre la désinformation historique et la haine en ligne.

Réactions et enjeux

Les associations parties civiles saluent une décision « nécessaire dans un contexte de résurgence des discours extrémistes ». Pour Me Patrick Klugman, avocat de la Licra, « cette condamnation rappelle que la justice française ne transige pas avec la mémoire des victimes du nazisme ».

En bref :

• 🔴 12 mois de prison et 10 000 € d’amende pour Vincent Reynouard.
• 📉 Condamné pour négationnisme et provocation à la haine.
• 🎯 Un signal fort contre la réécriture de l’Histoire et l’antisémitisme.

Source : France Télévisions

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